Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant de Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure

LE PANSE Julien

résistance-séparation
Julien Le-Panse

plaque_sur_le_site_de_chateaubriant-2.jpg
tombe_au_cimetiere_militaire_de_la_chauviniere_a_nantes-3.jpg
julien_le_panse_reduite.jpg

Fils de Julien Marie Le Panse, tailleur de pierres, et de Marie Perrine Burguin, ménagère, Julien Le Panse, peintre en bâtiment, était un militant de la CGTU puis de la CGT du bâtiment. Il travailla aussi aux Chantiers Dubigeon avant guerre. Lors d’une perquisition à son domicile le 15 février 1941, la police nantaise ne découvrit rien mais l’arrêta pour reconstitution du syndicat CGT sur son lieu de travail. Emprisonné d’abord à la prison Lafayette à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), il fut ensuite envoyé en résidence surveillée au Croisic puis interné à Châteaubriant le 13 février 1941. Il fit partie des vingt-sept prisonniers de ce camp, désignés par Pucheu comme otages à la suite de l’exécution du lieutenant-colonel Hotz par Gilbert Brustlein le 20 octobre 1941 à Nantes.
Ils ont été fusillés le 22 octobre 1941. « Je meurs pour mon Parti et pour la France », avait-il écrit à sa femme.
Une cellule communiste de Loire-Atlantique (Nantes) porte son nom.
Sa mémoire est honorée à Châteaubriant, Nantes, monument aux 50 otages et au cimetière de la Chauvinière où il a été inhumé, à Montreuil (Seine-Saint-Denis) Parc des Beaumonts à la clairière des 27, et à Bagneux (Hauts-de-Seine). Depuis peu une rue porte son nom à Nantes.
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2. (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Loire-Atlantique, 270W485. – Entretien avec Gaston Jacquet. – Fernand Grenier, Ceux de Châteaubriant, Paris, Éditions Sociales, 1961. – Lettres des fusillés de Châteaubriant, éditées par l’Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954.— Mémorial GenWeb. — État civil.
Guy Haudebourg
logo_le_maitron-2.bmp

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email
Print