12 août 1944 Nantes ville libre : libération de Nantes.
Gilbert Grangeat, à la tête du 5ème Bataillon, est alors commandant FFI de la place. Dès 1946, à la demande du Comité d’histoire, il rédige un premier rapport où il fait le récit jour par jour des événements qui préludent au départ des Allemands de la Cité des Ducs. Il complète ce rapport en 1999 par un mémoire historique où il relate son engagement dans la Résistance en 1943, et sa participation à la libération de Nantes suite à la manoeuvre conjointe des Américains et des FFI locaux.
Jean-Claude Terrière a décidé de publier et de commenter ces nouvelles archives accompagnées de témoignages inédits et irréfutables.
C’est ainsi que l’on découvrira le rôle éminent joué par François-Jacques Kresser-Desportes alias Kinley, envoyé par le BCRA et responsable des FFI de Loire-Inférieure, Vendée et Maine-et-Loire.
Celui de Max Eidem alias Andoche, du 2e bureau FFI, désigné le 1er août 1944 par Gilbert Grangeat pour entrer en liaison avec les Américains et éviter ainsi le bombardement de Nantes.
À travers le récit du général Pierre Dejussieu alias Pontcarral, de l’état-major national FFI, on découvrira aussi la figure de Valentin Abeille, alias Fantassin, délégué militaire régional installant le maquis de Saffré.
Tandis que les archives de Gaston Langlais nous décrivent par le menu la libération du sud-Loire.
Autant de documents et de récits indispensables à la compréhension de ces heures glorieuses et parfois troubles de la libération nantaise à l’été 44.
Jean-Claude Terrière vit en Loire-Atlantique et collecte depuis de nombreuses années témoignages et documents liés à la mémoire et l’histoire de la Résistance en Loire-Inférieure.