Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant de Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure

HAUTE-GOULAINE

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Ne les oublions pas

Initié dans le Castelbriantais, le parcours de la mémoire suit son chemin dans la région nantaise. Après Saint-Julien-de-Concelles, le 19 novembre 2022, c’est à Haute-Goulaine qu’une plaque a été posée à l’entrée du cimetière le 1er avril. Nous étions une centaine, malgré une météo peu engageante, pour ne pas oublier. Après le mot d’accueil du maire Fabrice Cuchot et en présence de Julie Voleau, conseillère départementale, le cortège conduit par les porte-drapeaux s’est recueilli, à l’intérieur du cimetière, devant la stèle aux Otages inhumés le 22 octobre 1941. Six résistants exécutés au stand de tir du Bêle à Nantes ont en effet été inhumés anonymement dans le cimetière de cette commune, quand d’autres l’étaient au même moment à Saint-Julien-de-Concelles et Basse-Goulaine dans ces communes éloignées de Nantes, mal desservies à l’époque par les transports, afin d’empêcher les pèlerinages. A la Libération, les tombes ont pu être identifiées et les corps ont été transférés dans des cimetières choisis par les familles dont celui de La Chauvinière à Nantes. Des obsèques solennelles avaient été organisées le 9 juin 1945. Une chapelle ardente avait été accueillie dans le hall du musée des Beaux-Arts.

Christian Retailleau, président du Comité départemental du souvenir des fusillés de Châteaubriant et de Nantes, après avoir salué la famille d’Alexandre Fourny présente, a rappelé le contexte de cet événement tragique et tracé les parcours de vie des six résistants : les anciens combattants Léon Jost, Alexandre Fourny et Auguste Blouin et les jeunes ouvriers syndicalistes et communistes René Carrel, Robert Grassineau et André Le Moal qui n’avait que 17 ans. Puis il a été procédé, sous une pluie battante, au dévoilement de la plaque. L’évocation artistique a donc été présentée à l’Hôtel de ville. Les comédiens du Théâtre d’ici ou d’ailleurs avec Claudine Merceron accompagnés des théâtres Balivernes et du Marais ont interprété une scène extraite de la pièce Les 50. Les jeunes élus du Conseil municipal des enfants ont interprété une scène avant d’entonner La Marseillaise reprise par le public.

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