Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant de Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure

L’Histoire entre en scène

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La pièce Les 50

à Saint – Etienne – de – Montluc

vendredi 19 janvier à 20h00                      

Espace Montluc, rue de la Guilletière               

LES 50
Théâtre d’ici ou d’ailleurs / Tout public

Tout le monde connaît la lettre de Guy Môquet, mais très peu connaissent l’histoire des 50 otages. Qui étaient ces 50 Otages fusillés à Châteaubriant et Nantes le 22 octobre 1941 ? Que s’est-il réellement passé, dans quelles circonstances ? Ces otages, d’où venaient-ils, pourquoi ont-ils été choisis par le gouvernement de Vichy et les Nazis en 1941?

Cette pièce de théâtre nous replonge dans la vie des 50 otages, tout en voyageant joyeusement dans le temps et dans les lieux. Le chant et la musique s’invitent librement au voyage dans un parti pris poétique très vivant. L’histoire de ces
résistants hommes et femmes nous émeut, nous bouleverse. Subissant la période très noire du nazisme, ces 48 fusillés n’ont pas baissé les bras. Ils aimaient la VIE.
Ce spectacle qui vient de faire un triomphe au Théâtre de la Belle Etoile à Saint-Denis (93) sera présenté par le Théâtre d’ici et d’ailleurs à Saint-Etienne-de-Montluc le 19 janvier à 20h

Tarif : Prévente 8€ / Sur place 10€ (plein), 8€ (réduit)
Réservations : site de la mairie. Onglet Mes loisirs/Vie culturelle/Billetterie  Prévente : 8 €, sur place 10€ Billets à retirer auprès de la bibliothèque de St Étienne de Montluc

Samedi 20 janvier à 9h30

Bibliothèque   3, rue de la Paix 44360 St Etienne de Montluc

Dédicace et rencontre

autour du livre En vie, en joue, enjeux

sur l’histoireet la mémoiredes 50 Otages

avec les auteurs Didier Guyvarc’h et Loïc Le Gac        

En vie. Guy Môquet a toujours 17 ans et Léon Jost  57. Leur vie et celle de leurs compagnons a été interrompue à Châteaubriant, à Nantes ou au Mont-Valérien le 22 octobre 1941, sous les balles de la Wehrmacht. Leur mort en a fait des héros. Qui étaient-ils ? Ce livre tente d’y répondre en croisant leurs parcours  et dessine un portrait de groupe.

En joue. Le 20 octobre 1941, Gilbert Brustlein, Spartaco  Guisco et Marcel Bourdarias, trois « courageux garçons » (Charles de Gaulle) en mission, abattent à Nantes le Feldkommandant Hotz. Aucun officier d’un grade aussi élevé n’a jusqu’alors été exécuté. Ils donnent ainsi le signal

de la lutte armée et « font entrer la Résistance intérieure dans la guerre » (Thomas Mann). En représailles, Hitler ordonne de fusiller cinquante otages.

Enjeux. Ces deux événements, dont l’écho est international, marquent un tournant. C’est le premier massacre de masse de civils à l’Ouest. Il atteste l’évolution de la politique de répression des Nazis, et en retour, des obstacles à la Collaboration « sincère et loyale » prônée par Vichy. Le massacre du 22 octobre 1941, retenu par le Tribunal international de Nuremberg, constitue un événement fondateur pour le droit international.

Quatre-vingts ans après, la mémoire de l’événement a évolué. Mais elle reste vive. Écrire l’histoire des trois journées de l’automne 1941, puis des quatre-vingts de leur mémoire, c’est aussi postuler que des vies ordinaires peuvent résister à l’oubli quand elles disent non.

Didier Guyvarc’h, historien, agrégé, maître de conférences honoraire en histoire contemporaine à l’IUFM, Université de Rennes 2 est l’auteur de nombreux ouvrages et articles.Loïc Le Gac,  enseignant puis proviseur, est l’un des animateurs du Comité du souvenir des fusillés de Châteaubriant, Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure et de son site www.resistance-44.fr

                                         

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