Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant de Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure

Succès du cycle de conférences et de la rencontre avec d’anciens Résistants au château des ducs de Bretagne

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Cycle de conférences
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Jeudi 21 et vendredi 22 mars 2013

En partenariat avec le Château des Ducs de Bretagne et le Comité départemental du souvenir des fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-inférieure.

Le parti communiste à l’épreuve de la guerre, 1940-1943
Par Roger Bourderon, maître de conférences honoraire de l’Université Paris VIII Saint-Denis.

À partir des publications clandestines (presse, brochures, tracts), Roger Bourderon abordera quatre thèmes : le parti communiste et le général de Gaulle de juin 1940 à juin 1941, les textes de Charles Tillon de l’été 1940 comparés aux textes offi ciels de la direction du PCF, la constitution de la résistance communiste de l’été 1940 au printemps 1941, la direction et la tactique des Francs-Tireurs Partisans à travers l’exemple de la région parisienne. Ils permettent de préciser l’activité de direction du PCF pendant cette période, le rapport de cette direction à l’Internationale communiste, et son évolution stratégique, qui conduit de la dénonciation de la guerre comme « impérialisme des deux côtés » à la résistance armée contre l’occupant hitlérien.

La répression contre la résistance en Loire-inférieure
Par Dominique Bloyet, journaliste, rédacteur en chef adjoint de Presse Océan, auteur, entre autre, de Nantes-La Résistance , St-Nazaire La Poche ; co-auteur de Nantes-50 Otages et La répression anti-communiste en Loire-Inférieure 1939-1944 (avec Jean- Pierre Sauvage).
Cette conférence a dû être annulée D Bloyet étant souffrant.
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Entre juillet 1942 et mars 1943, la police française interpelle 331 militants ou sympathisants communistes. Une opération d’envergure lancée après une longue série d’attentats et d’actions contre les troupes d’occupation et les organes de collaboration, dont le premier acte est marqué par l’attentat contre le commandant allemand de la place de Nantes, le 20 octobre 1941. Si les communistes n’entrent dans la résistance armée qu’après la rupture du pacte germano-soviétique le 21 juin 1941, certains d’entre eux étaient entrés dans la clandestinité à l’été 1940, sachant que le Parti communiste français avait été interdit dès le 26 septembre 1939 par le gouvernement Daladier et ses militants placés sous haute surveillance.

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Nantes 1943, la civilisation occidentale épure : les procès des 16 et des 42
Par Guy Haudebourg, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée La Herdrie, Basse-Goulaine, docteur en histoire contemporaine.

Deux procès sont intentés par les nazis aux résistants communistes nantais, en janvier et en août 1943. Ils sont exemplaires quant à la volonté de l’occupant et des collaborateurs de criminaliser toute forme de résistance, et tout particulièrement la résistance armée qualifiée de « terrorisme ». Le grand nombre de militants jugés (61) et le rôle politique important de beaucoup d’entre eux permettent également de mettre en lumière le fonctionnement du parti communiste clandestin. Enfin, si ces procès représentent une victoire militaire des nazis sur les communistes nantais, ils n’empêchent cependant pas la défaite idéologique de l’occupant dans l’opinion publique, en dépit de la propagande anticommuniste effrénée de la presse collaborationniste.

La France et l’Espagne : deux mémoires contradictoires face à une histoire commune
Par Xosé Lois Carrion, journaliste et spécialiste des questions de mémoire.

Lors du « procès des 42 » en janvier 1943, cinq Espagnols figurent au banc des accusés, et sont fusillés le 13 février. Il s’agit de résistants républicains, émigrés en France où ils poursuivent leur lutte contre le fascisme. Que reste-t-il de leur histoire, en France et en Espagne ? Comment les deux pays ont forgé les mémoires de ces résistants communistes ?

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