Domicilié à Nantes, René Carrel était un ancien des Brigades internationales en Espagne. Secrétaire d’un syndicat, René Carrel fut surpris lors d’un collage d’affiches, interné le 12 mars 1941. Le tribunal allemand FK 518 de Nantes le condamna le 15 avril 1941 à un an de prison.
Détenu à la prison Lafayette, il a été fusillé comme otage à Nantes- champ de tir du Bêle le 22 octobre 1941, le même jour que les fusillés de Châteaubriant, en représailles à l’exécution de l’officier allemand Hotz.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée le 14 février 1945. Il fut inhumé au carré des fusillés du cimetière de la Chauvinière à Nantes où son nom a été gravé sur le monument des cinquante otages.
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 2. – Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure, fusillés et exécutés, 2001.
Annie Pennetier, Jean-Pierre Besse