Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant de Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure

GIL José

résistance-séparation

tombe_au_cimetiere_militaire_de_la_chauviniere_a_nantes.jpg

Cliché AP-CP
Fils de Joaquin Gil, garçon de bureau, et de Valentina Rodriguez, ménagère, José Gil, ouvrier, célibataire, vivait à Nantes. Il y fut arrêté le 5 septembre 1941 après s’être semble-t-il battu avec un policier au cours d’une foire. On trouva sur lui un revolver et, pour cette raison, la police française le remit aux autorités allemandes. Selon le mémorial GenWeb, il avait été arrêté une première fois le 8 mai par la Gestapo. Avait-il été relâché ?
Résistant, il était membre du Front national, et militait au sein d’une organisation communiste clandestine. José Gil fut incarcéré à la prison Lafayette de Nantes, et désigné comme otage. Le 22 octobre 1941, en représailles au meurtre de Hotz, il fut exécuté à Nantes, au camp de tir de la Bêle, par les autorités allemandes.
Il fut inhumé au carré militaire du cimetière de la Chauvinière (Nantes). La mention « Mort pour la France » lui fut accordée à titre posthume.
Son nom figure sur plusieurs monuments aux morts de la ville de Nantes.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Jean-Marc Berlière, Franck Liaigre, Le sang des communistes. Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Automne 1941, Paris, Fayard, 2004. – Mémorial GenWeb. – État civil.
Julien Lucchini
maitron-4.jpg

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email
Print