Louis Le Paih fut, avant-guerre, l’un des responsables nantais du syndicat CGT du bâtiment, dominé par le courant anarcho-syndicaliste (Gabriel Goudy) mais dont le communiste André Forget était aussi un secrétaire permanent.
Louis Le Paih fut l’un des dirigeants de la grève nantaise du bâtiment en 1938. A partir de 1939, il travaille à l’entreprise des Batignolles qui fabrique des locomotives. Cette entreprise où les militants communistes sont nombreux et très actifs passe sous contrôle allemand à partir de l’été 1940.
Dès 1941, la police nantaise est chargée d’arrêter Louis Le Paih en tant que militant communiste. Il passe alors dans l’illégalité et devient rapidement l’adjoint de Jean Vignau-Balous, interrégional militaire de l’OS pour tout l’Ouest de la France. Avec ses camarades des Batignolles (Auguste Chauvin, Raymond Hervé, Gaston Turpin), il participe directement à divers sabotages (pylônes électrique, pont roulant des Batignolles).