Fils d’un menuisier et d’une couturière, Henri Pourchasse exerça différents métiers : ébéniste, emballeur et chauffeur. Il habita Paris puis Vitry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne), avant de s’installer en 1938 aux HBM Marat à Ivry-sur-Seine. Métallurgiste, secrétaire adjoint du syndicat de la section technique des machines à la Ville de Paris, il était également secrétaire de la cellule communiste de l’usine des Eaux. Il était membre du bureau de section d’Ivry.
Il fut arrêté à la fin août 1939 et condamné à trois mois de prison, puis fut mobilisé jusqu’en juillet 1940. Le 20 juin 1941, il fut à nouveau arrêté pour reconstitution illégale d’un syndicat CGT sur son lieu de travail, la Compagnie des eaux. Il fut incarcéré à la Santé (Paris, XIVe arr.) et envoyé le 21 janvier 1941 à la prison de Clairvaux et le 15 juin 1941, au camp de Châteaubriant. Il fit partie des vingt-sept otages fusillés à Châteaubriant.
Son épouse, née Louise Sommier, fut nommée conseillère municipale d’Ivry le 10 octobre 1944 par le Comité local de Libération. Elle représentait l’Union des femmes françaises.
La municipalité d’Ivry a donné le nom d’Henri Pourchasse à un de ses quais.
Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article74047, notice POURCHASSE Henri, Maurice par Michèle Rault, version mise en ligne le 15 septembre 2009, dernière modification le 24 février 2017.
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII, dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Arch. com. Ivry-sur-Seine. – Lettres des fusillés de Châteaubriant, Amicale des anciens internés patriotes de Châteaubriant-Voves, 1954 [Iconographie]. – Fernand Grenier, Ceux de Châteaubriant, Éd. Sociales, 1967 [Iconographie]. – J.-M. Berlière, F. Liaigre, Le Sang des communistes, op. cit.. — Note de Dominique Fey.