J’ai lu l’article du journal concernant la Blisière.
Personnellement, je ne peux pas oublier le lendemain de cette fusillade. Monsieur Maillard fils est venu le matin à Pouencé voir mon père qui était artisan peintre. Il lui demanda de la peinture bleue, blanche et rouge, afin de peindre sur les arbres, témoins de cette fusillade. Mon père lui proposa mon aide et ma participation. Etant jeune apprenti, ce travail ne fut pas facile sur l’écorce ensanglantée et en ajoutant la peur.
Après la guerre, la Blisière était un lieu de distraction le dimanche à la guinguette (bals et danses) J’y allais quelquefois et je ne pouvais oublier ce lieu est m’y recueillir . Je le faisait visiter à des amis étonnés.
Ceci est un triste rappel et sans prétention je vous adresse mes félicitations pour entretenir ce triste lieu.