Fils d’Émile Bâle et d’Augustine Lemaux, Louis Bâle était marié à Marie Anne Camille Bernery avec qui il eut trois enfants. Habitant Bouguenais (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), sous l’Occupation, il travaillait comme ajusteur à la Société nationale des constructions aéronautiques de l’Ouest (SNCAO). Il adhéra au Parti communiste en février 1942 et fut d’abord chargé de distribuer des tracts. À l’été 1942, le PCF départemental subit un grand nombre d’arrestations et l’OS (Organisation spéciale) fut totalement démantelée par les polices françaises. La réorganisation de la branche armée du PCF – devenue FTP – par Jean Fraix amena celui-ci à contacter Louis Bâle en octobre 1942 pour qu’il recherche des renseignements sur les carrières et les explosifs.
Arrêté le 21 janvier 1943 à la suite de la trahison du secrétaire régional du PCF, Louis Bâle fut jugé par le tribunal allemand de Nantes le 13 août 1943 (lors du « Procès des 16 ») et fusillé au Bêle le 25 août 1943.
Une place de Bouguenais porte le nom de Louis Bâle et Guy Jamet.
Une cellule du Parti communiste de Loire-Atlantique porte son nom.
Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article159974, notice BÂLE Louis, Auguste, Léon par Guy Haudebourg, version mise en ligne le 18 juin 2014, dernière modification le 27 novembre 2021.
SOURCES : Arch. Dép. Ille-et-Vilaine 217W15. – Arch. Dép. Loire-Atlantique 305 J 3 . — Arch. PCF Loire-Atlantique. – Jean Bourgeon (sous la dir.), Journal d’un honnête homme pendant l’Occupation, Thonon-les-Bains, L’Albaron, 1990.