La difficile naissance de la Résistance en Loire-Inférieure

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Arrestation de Marin Poirier

LA DIFFICILE NAISSANCE DE LA RÉSISTANCE EN LOIRE-INFÉRIEURE (1940-1942)

Depuis l’été 1940, le département a vu naître de nombreuses formes de résistance spontanée à l’occupation.

Parallèlement, diverses organisations se sont mises en place, tel le comité d’entente des anciens combattants de 14-18 (Léon Jost, Alexandre Fourny) qui fait évader de nombreux soldats français prisonniers des Allemands vers la zone non occupée.

C’est aussi à ce moment que les premiers réseaux se créent (Bocq-Adam, Marcel Hatet, Marcel Hévin) et entrent en relation avec les envoyés de Londres (D’Estienne d’Orves ou le colonel Rémy). Des militants syndicaux entrent en contact avec la direction nationale de Libération-nord.

Mais la plupart de ces premiers résistants sont rapidement arrêtés.

Arrestation de Marin Poirier
Arrestation de Marin Poirier

Marin Poirier, cheminot socialiste, est le premier Nantais fusillé pour avoir participé à l’évasion de nombreux prisonniers de guerre français et les avoir aidés à passer en zone non-occupée – dans le cadre du groupe des Anciens combattants dirigés par Léon Jost. Il est aussi accusé d’avoir commis des attentats contre l’armée allemande (avec le groupe Bocq-Adam).

Depuis Septembre 1939, le Parti communiste français est interdit. Jusqu’au printemps 1941, la principale activité résistante des communistes qui se réorganisent clandestinement est la confection de tracts et de papillons principalement dirigés contre le régime de Pétain, ce qui amène l’internement au camp de Châteaubriant de nombre d’entre eux.

Camp de Choisel 1941
Camp de Choisel 1941

Autour de Marcel Paul, un petit groupe de militants récupère des armes.

A partir de l’attaque allemande contre l’URSS, le 22 Juin 1941, le PCF organise la lutte armée en créant l‘Organisation spéciale (OS). À Nantes, elle est mise sur pied par Jean Vigneau-Ballous. Au tout début, à Nantes, cette OS se confond avec les Bataillons de la jeunesse, organisation armée des Jeunesses communistes. Elle sert de logistique aux jeunes communistes venus de Paris exécuter le Feldkommandant Holtz le 20 octobre 1941.

L’exécution des 48 otages le 22 octobre et les arrestations massives de militants communistes obligent à la réorganisation de l’OS et retardent les sabotages.

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