JEAN JACQUES Inauguration de la plaque commémorative en hommage aux fusillés de la Sablière du 19 octobre. Octobre 1941. Depuis un an déjà, la grande moitié Nord de la France est occupée. Le gouvernement s’est installé à Vichy et Pétain a serré la main d’Hitler à Montoire dans le Loir et Cher. Il collaborera. Très vite, depuis l’appel de Jacques Duclos et Maurice Thorez, la résistance de l’ombre s’organise. Déjà en France, les nombreux camps d’internement se remplissent de la politique anti-communiste, raciste, xénophobe, élitiste menée par les nazis. Ils y puiseront leurs otages à chaque victoire de la Résistance. 45000 prisonniers passeront par les 4 camps répartis autour de la ville de Châteaubriant, Choisel sera celui ou seront incarcérés les Grenier, Mauvais, Poulmarch, Granet, Timbaud et tous les opposants communistes et syndicalistes. Le tout récent « code des otages » mis en place par les nazis, avec la complicité du gouvernement de Vichy, définit les priorités et permettra à Pucheu, ministre de l’Intérieur de Pétain et grand serviteur de la finance, de se débarrasser de ses ennemis politiques et syndicaux qui représentaient la classe ouvrière en 36. Le 20 octobre1941, l’exécution du lieutenant- colonel Hotz leur donnera l’opportunité d’assassiner, dans la carrière de la Sablière, les 27 de Châteaubriant soigneusement choisis selon ce « code des