Commémoration de l’internement des Républicains espagnols et des Tsiganes à Moisdon-la-Rivière
Une commémoration s’est déroulée le 27 avril 2024, sur le site de La Forge Plus de 200 personnes se sont réunies le 27 avril dernier
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Le 80ème anniversaire, qui avait rassemblé l’an dernier 6 à 8 000 personnes dans la carrière de la Sablière à Châteaubriant (Loire-Atlantique), n’était pas un point
par Alain CROIX 80 ans déjà, mais une leçon de solidarité bien utile aujourd’hui. Une sale époque : des Français, ou des réfugiés, écartés de toute
Choisel et Moisdon-la-Rivière. 1940-1945 Un entretien avec Louis Poulhès A l’occasion de la parution de cet ouvrage de 407 pages, abondamment illustré, nous avons posé quelques questions à Louis Poulhès, déjà auteur des livres : Un camp d’internement en plein Paris. Les Tourelles 1940-1945 et L’Etat contre les communistes 1938-1944 parus en 2019 et 2021 chez le même éditeur. *Pourquoi un tel ouvrage ? Le camp est connu pour les internés qui y ont été fusillés comme otages,notamment GuyMôquet, Jean-PierreTimbaud, Charles Michels. Paradoxalement, l’histoire du camp a été assez peu étudiée. La mémoire des fusillés a contribué à la reléguer un peu dans l’ombre. Le livre ne porte pas seulement sur Choisel,mais aussi surMoisdon-la-Rivière, un camp ouvert en novembre 1940 pour des nomades, transférés ensuite à Choisel fin février début mars 1941, puis renvoyés à Moisdon début septembre 1941. Les deux camps ont fait l’objet d’une gestion commune jusqu’au transfert de tous les internés dans d’autres camps de la zone occupée dans la première quinzaine de mai 1942. Sous l’Occupation, le camp de Moisdon-la-Rivière a donc fonctionné de novembre 1940 à février 1941, puis de septembre 1941 à mai 1942, celui de Choisel de mars 1941 à mai 1942. Leur histoire ne doit pas être dissociée. *Comment avez-vous travaillé ? Comme pour tout travail historique de fond, le recours aux archives est indispensable. La plupart des documents sont conservés aux archives départementales de LoireAtlantique, mais aussi aux archives de la préfecture de police à Paris, aux archives d’Eure-et-Loir et du Maine-et Loire et d’autres encore. J’ai croisé ces documents avec les informations issues des internés eux-mêmes : journaux des internés, correspondances avec leurs familles, témoignages et mémoires. *Votre éditeur précise que vous avez conçu votre ouvrage « en dehors de tout esprit polémique et d’idéalisation ». Pourquoi ce commentaire ? Il s’agit simplement d’indiquer que ce travail se veut distancié par rapport à son objet, même si je reste très ému du sort de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants privés de leur liberté pour nombre d’entre eux durant des années, au-delà des seuls fusillés. En particulier, j’ai pris soin de prendre en compte les internés autres que politiques, la mémoire commune réduisant souvent le camp aux seuls politiques. La mémoire de ces camps, qui fait partie de leur histoire, a fait aussi l’objet d’un chapitre du livre. *Qu’est-ce qu’un camp d’internement ? C’est un camp qui est destiné à enfermer des individus selon une procédure tout à fait particulière : l’internement administratif. En ce qui concerne les politiques (principalement des communistes et des syndicalistes), les internés n’ont commis aucune infraction, mais ils sont seulement suspectés de pouvoir en commettre. Ils peuvent aussi ne pas avoir été libérés après avoir purgé une peine ou après avoir été absous par un juge. La décision d’internement est prise par le ministre de l’Intérieur ou les préfets (autorité administrative) et non par un juge (autorité judiciaire). La durée de privation de liberté n’est pas limitée dans la très grande majorité des cas, arrestations et libérations étant totalement aux mains de l’administration. Les internés administratifs ne sont donc pas des « prisonniers » comme les autres, prévenus ou condamnés, détenus en vertu d’une procédure judiciaire. La procédure de l’internement n’a pas été inventée par le gouvernement de Vichy, qui a seulement élargi les publics visés à tous ceux qu’il a considéré comme « indésirables », mais par le gouvernement Daladier sous la IIIe République.
Comité Départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure Christian Retailleau: Président du Comité du Souvenir Serge Adry
M. le Président du Comité départemental du souvenir, Mesdames et Messieurs, Au nom de la municipalité concelloise, je vous remercie de nous avoir rejoints aujourd’hui.
au cimetière de Saint-Julien-de-Concelles 19 novembre 2022 président du Comité départemental du souvenir des fusillés de Châteaubriant, Nantes et de la Résistance en Loire-Inférieure
Le Comité pérennise le souvenir des victimes du nazisme et du régime de Vichy. Il transmet la mémoire de la Résistance en Loire-Inférieure et des