Fusillés du 29 janvier 1943
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Le Musée de la Sablière, à Châteaubriant, est un Musée de la Résistance. Il se développe dans trois directions :
– les 50 Otages et notamment les 27 de Châteaubriant
– Les Camps d’internement sous Vichy, à commencer par Choisel, Moisdon, Compiègne, Voves, Rouillé, Aincourt
– La Résistance à Châteaubriant et dans les environs.
– Adresse du musée : http://www.musee-resistance-chateaubriant.fr
– Catalogue de l’exposition LES VOIX DE LA LIBERTE (octobre 2009) :
http://www.musee-resistance-chateaubriant.fr/IMG/pdf/24P_VOIX_DE_LA_LIBERTE.pdf
– Exposition : l’appel du 18 juin
– Exposition : Répression-Résistances-Répression
… fusillé le 20 octobre 1941 au mont Valérien avec quatre autres Résistants Nantais.
Le 8 Mai au nom de l’Amicale, Joël Busson: Vice Président de l’Amicale Châteaubriant – Voves – Rouillé et Président du Comité départemental du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant et Nantes et de la Résistance en Loire Inférieure, déclarait devant la plaque rappelant le martyr de Victor Saunier :
Monsieur Le Maire
Monsieur Le Conseiller Général
Mesdames Messieurs les représentants de la Famille de Victor Saunier
Mesdames Messieurs les élus
Mesdames Messieurs
La Commune de St SULIAC en rendant hommage à Victor SAUNIER s’honore. Acte symbolique, elle le fait en ce jour anniversaire du 8 MAI 1945 marquant la victoire des forces alliées et des peuples sur le fascisme hitlérien.
Victor Saunier était de ceux qui se levèrent les premiers, courageusement dans les heures les plus sombres de l’Occupation, pour organiser la Résistance.
Cette cérémonie constitue un moment important, elle permet aux nouvelles générations de connaître l’Histoire, de comprendre que la lutte pour les libertés, la paix, la démocratie est nécessaire pour éviter le retour à de telles périodes.
La crise qui atteint le monde est porteuse de dangers que Victor Saunier et ses Camarades Résistants ont combattus pour que nous puissions vivre libres. Pour cela, ils ont mis leur sécurité, leurs vies en jeux, nous devons nous souvenir, passer le témoin de leur mémoire à nos enfants et petits enfants afin de les préserver « de la bête immonde » qui pourrait resurgir.
Victor Saunier, extrait des geôles du fort de Romainville, anti-chambre des camps d’extermination et réserve d’otages, promis des poteaux d’exécution, tombe au Mont Valérien sous les balles nazies le 20 octobre 1941 aux côtés de Marcel Hévin, Hubert Caldecott, Philippe Labrousse, André Ribourdouille.
Nous savons que Victor SAUNIER est interné depuis le 5 avril 1941, fusillé pour « Action en faveur de l’ennemi », il partage ce 20 octobre, le martyre des Nantais incarcérés au fort de Romainville. Depuis août 1941, une ordonnance transforme les Français arrêtés en otages.
Tous les cinq sont assassinés le jour même de l’exécution à Nantes du Feldkommandant Holtz par un groupe de jeunes résistants de l’OS organisation armée du PCF.
Les cinq compteront parmi les 48 otages dont 27 tomberont dans la sablière à Châteaubriant et 16 au terrain du Bêle à Nantes, le 22 octobre 1941.
Certes, les 27 de Châteaubriant avec Guy Moquet sont plus connus du grand public, mais notre Amicale oeuvre à mieux faire connaître l’histoire de chacun des fusillés. Travail important de recherches, de collecte d’archives, de témoignages… mais combien nécessaire pour l’avenir, pour comprendre la réalité de la Résistance dans sa diversité et son unité contre l’occupant le ses complices de Vichy.
Il importe de faire connaître la réalité de cette période dramatique et complexe, de refuser la falsification de celle-ci, de combattre les négationnismes et amalgames qui ne visent qu’à banaliser la nature du nazisme, la responsabilité de ceux qui menèrent la collaboration, l’horreur de cette idéologie fondée sur la haine, le racisme, la xénophobie…
Contre l’oubli, il ne faut pas réduire ou supprimer des programme scolaires l’enseignement de l’Histoire comme le fait le gouvernement de Mr Sarkozy.
Au contraire, nous disons avec Ferrat « s’il le fallait, je twisterai ces mots, pour que les enfants sachent qui vous étiez »
Tous les 20 octobre en venant vous recueillir et fleurir cette plaque avec les enfants de St Suliac, vous œuvrerez à l’indispensable travail de mémoire, vous rappellerez que des Victor Saunier nous ont léguer cet héritage dont le programme du Conseil National de la Résistance qui permit au Pays de se libérer et de bâtir des jours plus heureux, souvenons-nous-en.
Merci aux auteurs de cette cérémonie.
Le comité du Souvenir Qui sommes-nous ?
Directeur de la publication : M. Joël Busson
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(Texte extrait de l’exposition « Saint Jo, la Révolution, les guerres »,
organisée par la Commune Libre de Saint Joseph de Porterie en 1997)
Elles n’ont pas leur nom sur les plaques bleues des rues, elles n’ont jamais recherché les honneurs ; les quelques médailles ou pensions méritées, il a fallu les obliger à les accepter. Pour l’exposition « Saint Jo, la Révolution, les guerres », nous en avons rencontré trois, seulement trois : il aurait fallu commencer l’enquête plus tôt. Elles ont bien voulu parler de cette période terrible, mais, chacune, à une condition : « qu’on parle aussi des autres camarades ».
Ce sont aujourd’hui (1997) des grands-mères, des arrière-grands-mères, très dignes, très discrètes, très seules aussi, souvent. Plusieurs ont dépassé 80 ans. Elles avaient de 18 à 35 ans, pendant l’occupation. Les injustices de la société les indignent toujours autant qu’autrefois ; l’indignation, c’est un signe de jeunesse, a dit un philosophe.
Elles ont toutes trois un autre point commun : elles ont habité la Halvêque, les « cités en bois » des Batignolles, car leurs maris étaient ouvriers à la grande usine.
Dès 1940, des réseaux de résistance s’organisent à Nantes, les femmes y participent activement. Madame BARON est l’une d’elles. Elle travaille alors chez Brissonneau. Le 4 novembre 1941, lorsque le jeune Christian de MONTDRAGON hisse le drapeau français sur une des tours de la cathédrale, à la barbe de l’occupant, elle participe à la manifestation, place Saint Pierre. Son domicile, rue de Pressensé, sert de cache à de nombreux résistants :
-Fernand GRENIER, avant son départ pour Londres, qui faisait la liaison entre le P.C.F. et le général de Gaulle ;
– Gaston TURPIN, F.T.P.F., qui sera fusillé au Bèle ;
– Georges GOASNAT, responsable de la résistance communiste pour la Bretagne ….
MMmes René JACQUET (l’épouse du secrétaire départemental de la C.G.T.), Zabeth LE GUYADER et Marcelle BARON deviennent responsables du mouvement des femmes communistes en Loire-Inférieure. Elles organisent la collecte de secours pour les familles de prisonniers, de déportés, de résistants. Mme BARON devient l’adjointe de Georges GOASNAT, lorsqu’elle est arrêtée.
Elle passe dans les caves de la Gestapo, place Louis XVI, où elle est tabassée, torturée. Comme la Gestapo ne peut rien obtenir d’elle (son opiniâtreté arrive même à provoquer une certaine admiration chez ses bourreaux), elle est déportée. A Ravensbrück, elle fait la connaissance de Geneviève de Gaulle, la nièce du général. Elle est envoyée dans un camp près de Karlovy Vary (Karlsbad), dans les Sudètes (Tchécoslovaquie), où les prisonniers doivent participer à la construction de fusées : le sabotage des pièces va bon train !
Au bout d’un an, c’est la libération, elle est ramenée en France, à bout de force. Elle retrouve sa famille, son mari Alfred BARON qui travaille aux Batignolles où il est responsable syndical. Ils viennent s’installer dans la cité en bois de la Halvêque, où ils resteront jusqu’en 1960.
« Surtout, dit Madame BARON (Ginette, dans la Résistance), n’oubliez pas de parler des autres camarades : Mme VAILLANT, Mme CHAUVIN, Mme LOSQ, Margot RIVET !» (dont le fils a été déporté avec elle).
Madame Renée LOSQ : une alerte dame de 84 ans. Qu’a-t-elle fait, pendant la guerre ? Elle habitait la Halvêque. « On a constitué très tôt des réseaux autour des Batignolles. Et pour cause : le P.C.F. était déjà hors-la-loi avant le début de la guerre. Je cachais des copains F.T.P. dans l’illégalité, des gens de passage, le plus souvent inconnus. Je distribuais des tracts, je procurais des tickets de ravitaillement (volés) aux familles des copains en difficulté. »
« Nous formions des petits groupes très cloisonnés, question de sécurité. J’ai pourtant eu des contacts avec Raymond HERVE, avec TOUSSAINT …. » (Ce dernier, condamné à la prison dès avant la guerre pour avoir distribué des tracts anti-allemands).
Août – septembre 1942 – La résistance à l’occupant se développe, la répression aussi. Raymond HERVE est arrêté et comparaît devant le juge LE BRAS. Un commando pénètre dans le palais de justice pour le délivrer. Mme LOSQ est dans le jardin du palais pour protéger la fuite de ses camarades. Que s’est-il passé dans le bureau ?
« Ils m’ont raconté que le juge avait ouvert un tiroir, peut-être pour sortir une arme ? Un résistant a tiré, abattant le juge. Lequel ? Je ne l’ai pas su, sûrement pas HERVE, il n’était pas armé. »
Madame LOSQ accompagne P. HERVE à Concarneau où elle se fait arrêter, tandis que HERVE est repris à Lanester. Elle est envoyée en prison en Allemagne (Aix-la-Chapelle, Breslau, Cologne), condamnée à 12 ans de travaux forcés. Elle connaît les camps : Ravensbrück en Allemagne de l’Est, Mauthausen en Autriche….
Au bout de trois ans, c’est la Libération, elle rentre en France. Pendant ce temps, M. LOSQ, ouvrier aux Batignolles, a été arrêté, condamné à mort, fusillé au Bèle. Leur beau-frère Jacques GUILLOU, ouvrier aux Batignolles lui aussi, a été aussi fusillé au Bèle : on avait trouvé chez lui des tickets de pain volés….
Madame Paule VAILLANT est la fille de Marguerite RIVET, dite « Margot », pontonnière aux Batignolles (elle conduisait ces énormes ponts roulants que l’on aperçoit de la route de Paris), et la sœur de René RIVET dont on parlera plus loin.
En 1941, elle a 18 ans, elle est mariée, elle a un enfant. Elle participe au groupe de femmes résistantes de la Halvêque avec Marie CHAUVIN, Renée LOSQ …. Les réunions du groupe se tiennent en plein air, chemin du Perray, près d’une tenue maraîchère (magasin Décathlon actuel). C’est Madame BARON qui anime ces réunions.
On distribuait des tracts dans les files d’attente, en particulier chez L.U., rue Boileau, à l’angle de la rue du Chapeau Rouge. Au retour, on se regroupait dans les jardins du Palais de Justice. On distribuait aussi des tracts et on collait des affiches dans les trois cités en bois (Halvêque, Baratte, Ranzay).
« Un de nos exploits, c’est d’avoir réussi à coller une affiche sur le portail de l’usine Brandt, malgré les rondes de la garde allemande ». L’usine Brandt, aujourd’hui Saulnier-Duval, fabriquait des armes. « Une autre nuit, nous faisions une distribution de tracts dans la cité Baratte. Les chiens n’arrêtaient pas d’aboyer, à la Halvêque. C’est cette nuit-là que la Gestapo est venue arrêter Renée LOSQ, son mari et Jacques GUILLOU. »
Le groupe de Madame VAILLANT militait avec le Front National, organisation de la Résistance n’ayant pas la moindre ressemblance avec le parti qui porte ce nom aujourd’hui. Le responsable était le jeune Libertaire RUTIGLIANO, fils d’un émigré italien, qui mourut en déportation.
« Mon frère René RIVET était lui aussi membre du Front National. Ayant été dénoncé, il a été arrêté en avril 1944 à Trans sur Erdre, emprisonné à Lafayette, torturé place Louis XVI. Il a eu 20 ans en prison. Déporté à Buchenwald, il a été délivré par les Américains. Rapatrié sanitaire, il est décédé à l’Hôpital Bichat en juin 1945. Il avait 21 ans. »
« Nous organisions la solidarité : tous les mois, nous versions une certaine somme, suivant nos disponibilités, pour aider les familles des camarades en prison ou en fuite. »
Une anecdote parmi tant d’autres : « Marie CHAUVIN, qui était enceinte, a obtenu de se marier, à la prison Lafayette, avec Auguste CHAUVIN qui a été fusillé peu après. Courage ou inconscience du danger ? Margot RIVET, ma mère, et moi-même avons été témoins du mariage. Nous sommes allées à la prison avec ma petite fille Denise qui avait alors 2 ans, début septembre 1942. Jean CHAUVIN est né à la fin de septembre. »
Ceci n’est qu’un trop rapide aperçu de la Résistance dans le quartier. Seulement trois femmes ont témoigné pour l’exposition ; il y en a eu tant d’autres !
Il y a eu les hommes : quelques-uns ont leur nom sur la plaque des fusillés, à l’ancien stand de tir du Bèle. Mesdames BARON, LOSQ et VAILLANT nous en ont cité quelques-uns : MM. BOURSIER, MAISONNEUVE, LE PRIM, RAYNAUD, Ange VAILLANT, Marius HONNET, Rémy GACHE, Henri LEFIEVRE …, M. ASTIC qui tenait la droguerie près de la Poste des Batignolles….
Source : http://www.archives.nantes.fr/PAGES/HISTOIRE_QUARTIERS/saint_jo/saint_jo.htm
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Tout ce que compte de progrès social la lutte du peuple et
en particulier du CNR , des luttes sociales est insupportable
pour SARKOZY , son gouvernement qui sont aux ordres du
grand capital.
Ainsi la décision de ne plus enseigner l’ Histoire aux classes de terminales
n’a qu’un objectif, que la jeunesse ne puisse pas dans les pages
d’histoire du peuple puiser des expériences pour son propre combat.
Particulièrement visées par le pouvoir sarkozien : les glorieuses pages
d’ histoire de la résistance au nazisme et à Vichy qu’a menées le peuple
de France auquel se sont joints courageusement et héroïquement les
immigrés de nombreuses nationalités pour qui la France était la terre
d’accueil généreuse et solidaire aujourd’hui bafouée.
Ils ont été nombreux à payer de leur vie leur engagement..
Au sommaire :
– l’histoire d’Ernesto Prieto Hidalgo
– le souvenir d’Auguste Blouin
– l’hommage de la CGT aux Résistants nantais
– des livres
Livres en vente au Comité du souvenir
Bulletin, février 2010 Pièce jointe : le bulletin, en pdf (téléchargeable)
Le dimanche 12 février 2006 à la
Cette stèle est l’œuvre du plasticien nantais d’origine allemande Ekkerhart Rautenstrauch, qui, après quelques hésitations, avait accepté de concevoir ce beau monument.
La cérémonie s’est déroulée en présence du drapeau républicain Espagnol et de 24 drapeaux d’associations d’Anciens Combattants, de Résistants et de Déportés, et de deux familles espagnoles, retrouvées avec les concours de l’Ambassade d’Espagne, par le collectif du «Procès des 42 », qui a sorti de l’oubli la mémoire des Fusillés de 1943.
Venues de Galice, les deux filles de Alfredo GOMEZ OLLERO, qui n’ont pas revu leur père après 1936,
étaient accompagnées de six membres de leurs familles, dont leurs deux fils Miguel et José, venus en éclaireur sur la tombe de leur grand-père au mois de septembre 2005. Elles se sont rendues dès le samedi dans ce petit cimetière où repose leur père, et ont déposé un peu de terre de Galice sur ce carré des Fusillés.
La sœur de Miguel SANCHEZ TOLOSA, prénommée par ses parents Miguela en souvenir de leur fils aîné disparu, était venue de Valencia avec sa fille. Miguel avait quitté les siens à l’âge de 16 ans pour combattre dans l’Armée Républicaine Espagnole et, jusqu’en 2005, sa famille ignorait ce qu’il était devenu depuis 1939.
L’après-midi accompagnées de Mme Jacqueline Timbaud et des camarades des comités départemental et local du souvenir, elles étaient accueillies à la
Le dimanche, avec Mr Jamin, Maire et Conseiller Général de La Chapelle Basse-Mer, elles ont dévoilé la stèle en un geste rempli d’émotion retenue. Après le dépôt des gerbes, ont retenti la sonnerie aux morts, la Marseillaise, le chant des Partisans, le chant républicain espagnol « El paso del Ebro ».
Cette cérémonie au cimetière s’est déroulée en présence de M. Patrick Mareschal, Président du Conseil Général, ainsi que des représentants du Préfet de Région, du Président du Conseil Régional, du Député-Maire de Nantes, et de nos amis J.Louis Lecorre, Maire de Trignac, Marc Justy, Maire de St Joachim et Liliane Plantive, Maire de La Montagne.
Notons la présence de Madame Cécile ROL TANGUY. Présidente de l’ACER, de Pierre Rebière, Fabien Garido, de Mr Santa Maria du PCE, de l’Amicale Châreaubriant-Voves-Rouillé, (Mme J Timbaud, L Méchausie) des familles de fusillés,( Michelle Gautier, Claudine Millot, Mr Pierre Rebière …) de représentants de l’ADIRP, de l’ARAC, de l’AFMD, du PCF, de l’UD CGT … et des Camarades du comité de Cholet, du Comité départemental du Souvenir des fusillés de Châteaubriant et Nantes, organisateur de cet évènement fort.
Joël BUSSON , au nom du collectif rappelant le sens de ces cérémonies, remerciait les participants et souscripteurs qui ont financé le monument.
Carlos FERNANDEZ, rendit l’hommage à l’engagement politique de ces combattants espagnols, et à leur combat contre le fascisme, puis la petite fille d’Alfredo GOMEZ OLLERO, au nom des familles espagnoles, prononça une remarquable allocution, rendant elle aussi un vibrant hommage aux résistants et remercia le collectif du comité du souvenir.
Un repas réunissant 130 convives autour des familles des fusillés français et espagnols, des élus et beaucoup d’amis, se poursuivit l’après-midi, avec la projection du film « Le procès des 42» et un débat avec Alain BERGERAT historien. Jean Chauvin, fils de fusillé et Joël Busson, président du comité du souvenir.
Le lundi 13 février, date anniversaire des fusillades fût une nouvelle journée chargée d’émotions. La réception au Conseil Général où l’accueil du Vice Président Hervé Bocher qui évoqua la non-intervention fut chaleureuse avec remise de la médaille du Département aux familles espagnoles. Puis à l’Hôtel de Ville, le repas solennel et exceptionnel offert par la mairie de Nantes où les familles espagnoles reçurent également la médaille de la ville et des cadeaux, avant de visiter le cœur historique de la cité avec l’office de tourisme.
A 17 heures, la cérémonie au terrain de tir du Bêle, où furent fusillés les 37 condamnés du procès des 42 et de nombreux Résistants on notait la présence des représentants du Préfet de Région, du Conseil Régional, du Conseil Général, des maires de Nantes et de la
L’armée rendait les honneurs et la musique militaire a joué, la Marseillaise, l’hymne espagnol et le Chant des Partisans.
Une large réception avec les associations à la mairie de Nantes clôturait ces trois journées. Au discours de MM Henri DUCLOS adjoint au maire, chargé des Anciens Combattants, représentant M. Jean Marc AYRAULT, Joël Busson répondit en se félicitant surtout d’avoir réuni les enfants des fusillés français et espagnols…
Dans une brève allocution, le Consul Général, représentant l’Ambassadeur d’Espagne déclarait: « Tout à l’heure, au Bèle, le nom de chaque Fusillé était suivi de «Mort pour la France» et à chaque nom j’ai pensé «Mort aussi pour l’Espagne. Pour l’Espagne Républicaine, pour l’Espagne d’aujourd’hui qui sort de 40 ans d’obscurantisme »…
Les petits enfants de GOMEZ OLLERO ont tenu à remercier, en français, le Collectif et toutes les Collectivités pour toutes ces cérémonies et l’excellent accueil réservé aux familles.
La presse locale a largement couvert cet évènement. La presse Espagnole aussi et a permis ces derniers jours d’établir des contacts avec deux autres familles des fusillés de 1943.
Joël Busson, Jean Chauvin et Carlos Fernandez sont invités en Galice la première semaine d’Avril pour donner des conférences et participer à des cérémonies en hommage aux Républicains Espagnols tombés en Loire Inférieure dans la lutte de la Résistance au nazisme.
En raison de l’important travail généré par cette initiative et ses développements, l’Assemblée Générale du comité départemental du souvenir 44 est reportée au 23 septembre.
http://familles-de-fusilles.com/spip.php?article41