Lettre passée clandestinement à sa femme par Henri Lefièvre (8 octobre 1942)
Quoique ça a été très dur. J’ai été deux heures et demi sous les coups ; je t’assure que je n’étais pas beau à voir pendant huit jours. Trois jours sans pouvoir manger que du raisin ; enfin ça se tasse. Encore mal aux côtes.
Lettre passée clandestinement à sa femme par Claude Millot (12 février 1943)
Au début, nous avons eu à endurer les coups et la torture. Ce fut odieux. Pour moi, un mois de cette existence, menottes aux mains.